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Stéphane Hessel est né à Berlin en 1917. Son père, Franz Hessel, écrivain juif, et sa mère, Helen Grund, écrivaine elle aussi, s’installent à Paris en 1924. Il entre à l’École normale supérieure en 1939, mais la guerre interrompt ses études. Après avoir été naturalisé en 1937, il connaît la drôle de guerre et s’engage aux côtés du général de Gaulle en 1941. Il devient alors espion mais il est arrêté à Paris le 10 juillet 1944 par la Gestapo. Après avoir été torturé, il est envoyé aux camps de Buchenwald en 1944, Rottleberode et Dora. Libéré, il retrouve Paris, sa femme et ses trois enfants. En 1946, il devient diplomate et continue de s’engager, notamment en participant à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Il publie en 2010 le manifeste Indignez-vous ! qui rencontre un véritable succès auprès des lecteurs. Il meurt le 27 février 2013.
Après avoir évoqué l’importance des pays tels que la Chine, l’Inde ou le Brésil dans la marche vers le progrès ainsi que l’espoir né des avancées dans les années 90, et plus récemment du printemps arabe, l’auteur conclut son manifeste en rappelant l’importance de la Résistance et invite le lecteur à rester vigilant.
Discours du Général de Gaulle qui appelle les Français en 1940 à résister contre
l’occupation allemande. https://enseignants.lumni.fr/parcours/CnRD-Entrer-en-Resistance-comprendre-refuser-resister?fiche-media=00000003433
Jean Mattéoli, ancien résistant déporté, témoigne de ses premiers actes de
désobéissance en 1940 . https://enseignants.lumni.fr/parcours/CnRD-Entrer-en-Resistance-comprendre-refuser-resister?fiche-media=00000003449
Comment conclure cet appel à s’indigner ? En rappelant encore que, à l’occasion du soixantième anniversaire du Programme du Conseil national de la Résistance, nous disions le 8 mars 2004, nous vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France libre (1940-1945), que certes « le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des Nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte ».
Non, cette menace n’a pas totalement disparu. Aussi, appelons-nous toujours à « une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. »
À ceux et celles qui feront le XXIe siècle, nous disons avec notre affection :
« CRÉER, C’EST RÉSISTER.
RÉSISTER, C’EST CRÉER. »
Non, cette menace n’a pas totalement disparu. Aussi, appelons-nous toujours à « une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. »
À ceux et celles qui feront le XXIe siècle, nous disons avec notre affection :
« CRÉER, C’EST RÉSISTER.
RÉSISTER, C’EST CRÉER. »